Le 41ème raid d’orientation Karrim’Hoc s’est déroulé le dernier week-end de mars à Hargnies, en Ardenne française, comme en 2017. L’idée était que l’accès au bois serait plus facile qu’en Belgique. Cela semblait être le cas jusqu’à ce que la municipalité interdise par deux fois la manifestation. Il a fallu toute la détermination des membres du comité du HOC, aidés même par Jean-Noël Debehogne, pour aboutir à un accord avec Hargnies et sauver l’épreuve.
On touche là à un point essentiel de notre pratique sportive : l’accès au bois !
Le succès populaire était au rendez-vous, avec 153 équipes inscrites, principalement sur le parcours le plus court. À cela s’ajoutent plus de 200 randonneurs. Beaucoup de zones étaient interdites, mais ça indispose plus les organisateurs que le coureur. Lorsque vous courez, vous ne vous en rendez pas compte, vous respirez l’air pur de la forêt et vous cherchez à trouver la balise suivante. Voyez d’ailleurs sur la photo jointe la mine réjouie d’Amandine Gillet et de Florian Demblon (C.O.Liège) engagés sur le parcours moyen (3ème en mixte).
Comme l’a souligné Séverine Vandermeulen (C.O.Liège), le tracé était nettement plus technique qu’il n’y paraissait de prime abord et certaines limites de végétation bien difficile à trouver. Les postes étant, bien entendu, au bon endroit comme le démontrait Jean-Paul Brisebois avec son smartphone à l’arrivée. Mais, sur carte Ign, il faut revoir sa ‘’cartographie mentale’’, interpréter ou non, se fier parfois aux chemins, parfois pas, s’adapter à l’échelle… et il faut faire preuve de stratégie, se trouver un bon lièvre à suivre ou, si vous êtes lièvre et compétiteur, de se débarrasser de vos suiveurs…En tous cas, merci aux traceurs Grégoire Vandeghinste et Tom Drygalski et d’ailleurs, à toute l’équipe du HOC.
C’était donc finalement une très belle édition. Stephan Vis (C.O.Liège) a remporté, avec son fils Gaspard, le parcours le plus long, ce qu’il avait déjà fait en …1987 et en 1997 ! Le premier jour, deux femmes leur ont cependant mené la vie dure : Dorota Kosinska et Séverine susnommée.
Sur le parcours moyen, c’est l’équipe O.Vanweydeveld-N.Klee qui l’emporte. Sur le court, Freddy Sillien (Pégase), qui venait de fêter ses 78 ans (!), flanqué et encouragé de son fils Nicolas ont, comme l’an dernier, atteint l’arrivée en vainqueurs. Freddy devançait l’équipe de son petit-fils Julien (Dache, Pégase) de 8 minutes.